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Document 1.
Valérie Van Oost. 21 août 1993 – Le Point – Numéro 1092

Travailleurs indépendants. Une nouvelle race d’entrepreneurs.

Ils sont près de deux millions aujourd’hui à avoir choisi de devenir leur propre patron. Souvent cadres au chômage, beaucoup s’appuient sur les avantages du télétravail pour créer leur microentreprise.

Ils sont consultants en ressources humaines, conseillers en gestion de patrimoine, experts pour entreprises en difficulté, voire détectives commerciaux... Bon nombre d’entre eux étaient cadres salariés et se sont brutalement retrouvés au chômage. Par goût on par nécessité, ils ont choisi de se mettre à leur compte, de devenir leur propre patron. Ils accentuent ainsi une tendance observée depuis plusieurs années: en dix ans, le nombre de travailleurs indépendants a progressé plus vite que la population active et représente désormais près de 2 millions de Français, soit environ 14% des effectifs occupés.

«Les cadres au chômage nous posent de plus en plus souvent des questions sur la possibilité de voler de leurs propres ailes», constate un responsable de l’Apec. Il ne s’agit plus, comme à la grande époque, de créer son entreprise avec l’espoir de bâtir une nouvelle dynastie mais, plus prosaïquement, de créer son propre emploi. «Ceux qui deviennent consultants sont le plus souvent issus de grandes entreprises. Depuis quatre ou cinq ans, celles-ci se séparent de leurs cadres supérieurs. Ils avaient des habitudes, des avantages, ils savent qu’ils ne retrouveront pas facilement l’équivalent», explique Jacques Paitra, vice-président de la Cofremca. Beaucoup choisissent alors cette situation de relais afin de vivre de manière honorable leur chômage et de rencontrer des recruteurs potentiels.

Le saut est d’autant plus tentant qu’il ne coûte pas grand-chose: un téléphone, un fax, un ordinateur, une simple déclaration àl’Urssaf... et vous voilà installé, sans avoir à mobiliser de capitaux. Il est même possible de cumuler des allocations chômage (ou une retraite) avec des honoraires. Les Assedic, pour peu qu’elles soient informées, sont prêtes àêtre conciliantes, au moins dans la phase de démarrage, tant que l’activité libérale n’est pas trop intense. Le cadre chômeur qui se lance dans une entreprise libérale peut d’ailleurs retrouver ses droits aux Assedic s’il abandonne son activité au bout de trois ans. Quant à l’Apec, elle se garde de décourager les postulants et consacrait l’un de ses derniers bulletins, le 18 juin, à un dossier sur les attraits et les risques de l’entreprise individuelle.

Licencié en 1990 d’une grande banque où il était ingénieur en informatique, Christian Maudant s’est lancé dans l’aventure: «Au départ, mon objectif était de réintégrer au plus vite une entreprise comme salarié. Aujourd’hui, je refuse des postes et je préfère rester indépendant, même s’il faut savoir moduler son train de vie.»

Certains n’hésitent pas à quitter volontairement leur entreprise. Après dix-huit ans passés à la BNP, Nicole Fouilleul a décidé de «changer de monde» en s’installant à Aix-en-Provence, en profession libérale, dans l’audit social. «Etre indépendante, dit-elle, ne signifie pas que je travaille seule. Mais je décide moi-même si je prends un marché ou pas.» Ce privilège n’est pas à la portée de tous les consultants. Les succès sont rares. Pour réussir – tous les connaisseurs donnent le même conseil – il faut commencer avec un bon carnet d’adresses, un réseau relationnel important et en minimum de six mois de contrats.

Document 2.
http://affaires.lapresse.ca/cv/201107/22/01-4420234-le-teletravail-pas-pour-tout-le-monde.php

Le télétravail: pas pour tout le monde.

Mis à jour le 23 juillet 2011
Emilie Laperrière, collaboration spéciale
LA PRESSE

Le télétravail séduit. Près de trois Canadiens sur quatre (73%) affirment qu'ils changeraient d'emploi si un employeur leur offrait la possibilité de travailler de la maison, selon un récent sondage réalisé pour Workopolis.
Si le télétravail est de plus en plus populaire, celui-ci n'est toutefois pas toujours rose. Et ne s'adresse pas à tout le monde. La vie de cubicule du lundi au vendredi, c'est terminé pour Simon Dancose. Depuis près de trois ans, le directeur du soutien technique des ventes chez IBM Canada abat en effet son travail de chez lui de deux à quatre jours par semaine.
Le bonheur des uns...
«Avec la téléphonie IP et les réseaux privés virtuels, on peut tout faire de chez soi, sans même que les clients voient une différence», dit-il. Les télétravailleurs peuvent avoir accès au serveur de l'entreprise, et les appels des clients sont automatiquement transférés à leur domicile. «Je suis plus productif à la maison, parce qu'il y a moins de distractions», ajoute ce dernier.
Les études tendent d'ailleurs à lui donner raison. «On note des gains de productivité de 10 à 30% lorsque le travail est accompli à domicile», assure Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à la Téluq-Université du Québec à Montréal. Les employeurs y trouvent donc aussi leur compte. Les télétravailleurs sont également plus libres de leurs horaires, ce qui réduit le taux d'absentéisme au bureau en plus de faciliter la conciliation travail et famille. Le projet de recherche du CEFRIO sur le télétravail est d'ailleurs éloquent: 97% des télétravailleurs se disent satisfaits de ce nouveau mode d'emploi.
...le malheur des autres!
Nadia Seraiocco, conseillère en communication Web et médias sociaux qui a tenté le télétravail à quelques reprises, met par contre un bémol à tout cet enthousiasme. «J'étais plus efficace à la maison, oui, mais je travaillais tout le temps. Si j'avais le malheur de vérifier mes courriels à 10 heures le soir, c'est certain que je me remettais au travail», dit-elle. Il y a donc un juste équilibre à atteindre.
Diane-Gabrielle Tremblay déboulonne aussi le mythe de la mère travaillant à la maison avec son bébé sur les genoux: «Le télétravail permet de concilier boulot et famille, pas de vivre les deux à la fois!», précise-t-elle.
Le télétravail reproduit en tous points l'environnement de travail, sauf pour les contacts humains. Un détail qui peut peser bien lourd pour certains. Être isolé et ne pas connaître les derniers potins fait d'ailleurs partie des points négatifs du télétravail, selon Simon Dancose. «Certains collègues viennent occasionnellement au bureau pour contrer cette réalité. Une rencontre mensuelle avec le gestionnaire brise aussi la solitude», note par contre ce dernier.
La voie d'avenir?
Bien que le phénomène soit difficile à quantifier, le travail à distance répond à des préoccupations très actuelles. Les casse-tête routiers, le coût des loyers dans les tours à bureaux et l'environnement sont autant de raison d'adopter le télétravail.
Au Québec, on compte de 5 à 8% de télétravailleurs. «Si l'on ajoute ceux qui travaillent à domicile sur une base occasionnelle, ce taux grimpe plutôt aux environs de 20%», note Diane-Gabrielle Tremblay.
Pour faciliter la transition du bureau à la maison, ceux qui sont tentés par l'aventure devraient avant tout s'entendre avec leur employeur sur les modalités (heures de travail, pauses, rencontres, échéanciers, etc.) pour éviter les malentendus et les déceptions. Ensuite, bonjour le travail en pantoufles!

Le compte-rendu sur le document 2.

Le deuxième document, l’article du 23 jullet 2011 porte sur le télétravail et le changement de l’attitude envers ce mode de l’emploi. L’émetteur de l’article Emilie Laperrière remarque que le télétravail est déjà devenu une bonne décision pour certaines personnes. Ce moyen de travail est plus avantageux pour la gestion du temps et des affaires et l’indépendance du patron. Grâce à cela on peut relier la vie en famille et celle du travail. De plus l’auteur constate qu’avec le travail à domicile la productivité et le bénéfice commencent à augmenter rudement et les clients ne sentent pas la différence. Ce type d’emploi satisfait les exigences des autorités. C’est pourquoi le télétravail est devenu profitable et pour employeur et pour entreprise. Il est difficile de ne pas voir encore un avantage ; on n’a pas besoin de gaspiller l’argent ni le temps pour le trajet quotidien et la location du bureau. Donc, le travail à domicile devient de plus en plus réclamé grâce à ces avantages évidents.

Pourtant l’auteur souligne qu’il y a des inconvénients qui ruinent l’idéal du travail chez soi. Il prend tout le temps libre, on doit travailler constamment, cela peut prendre plus de temps que dans le bureau. Enfin on devient isolé de la société, des collègues, on passe le temps dans la solitude sans connaître le dernier commerage.

Néanmoins malgré quelques inconvénients les gens ont commencé à travailler chez eux. Le télétravail répond aux défi actuel on se met d’accord avec le patron sur les conditions du nouveau mode d’emploi.

Document 3.
http://www.lefigaro.fr/vie-entreprise/2011/05/13/09008-20110513ARTFIG00549-les-salaries-parents-plebiscitent-le-teletravail.php
Les salariés parents plébiscitent le télétravail.

Par Marie Bartnik Mis à jour le 16/05/2011 à 10:31 | publié le 13/05/2011 à 17:39 Réactions (5) Selon le baromètre annuel de l'Observatoire de la parentalité, les entreprises y recourent de leur côté de plus en plus souvent. A Paris, un quart des salariés travaillent régulièrement à domicile. Le télétravail à la rescousse des salariés avec enfants. Selon le dernier baromètre de l'Observatoire de la parentalité publié ce vendredi, les salariés parents attendent davantage de flexibilité de la part de leur entreprise pour les aider à concilier vie familiale et professionnelle. Un tiers d'entre eux et même 35% des cadres souhaiteraient notamment que leur employeur encourage le télétravail. C'est la mesure relevant de l'organisation quotidienne qu'ils voudraient le plus voir mise en œuvre, devant le respect de règles simples telles que l'absence de réunions tard le soir, ou la création de congés familiaux. Les entreprises semblent en effet avoir compris le message. Elles sont de plus en plus nombreuses à proposer à leurs salariés la possibilité de travailler à domicile. Microsoft, Oracle, Renault, EDF ou encore Alcatel-Lucent, ont récemment conclu des accords encourageant cette pratique. Même la fonction publique s'y met, il est vrai avec beaucoup de retard. Avant la signature d'un accord en janvier dernier, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron déplorait encore que seuls 1% des collaborateurs de l'Etat travaillent à distance.
20% de salariés en télétravail en Europe du Nord
Plus globalement, 16% des salariés parents interrogés déclarent pouvoir déjà régulièrement travailler à domicile, contre à peine 10% il y a deux ans, souligne encore le baromètre. A Paris, cette proportion grimpe à 26%. Les derniers chiffres publiés sur ce thème par le centre d'analyse stratégique révélaient un taux de salariés en télétravail légèrement inférieur, à 7% en 2009. A ce jeu, la France est en retard : en Europe du Nord, cette proportion grimpe à 20%. Car les salariés ne sont pas les seuls à y gagner. Une étude réalisée par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) soulignait en mars les multiples avantages associés au télétravail pour l'employeur. Selon Denis Bérard, chargé de mission à l'Anact, la productivité des salariés décolle de 20% à 30% dans cette configuration. Moins de fatigue liée aux transports, plus de motivation due à un surcroît d'autonomie, dopent l'efficacité des salariés. Une façon, aussi, de réduire les charges immobilières et de se constituer une réputation d'entreprise écologique et sociale à moindre frais, souligne l'Anact.

Le compte-rendu sur le document 3.

Le troisième document c’est un article mis à jour le 16 mai 2011 par la version numérique du journal Figaro. Il porte sur les avantages que les entreprises peuvent elles aussi tirer de la nouvelle configuration. Quand on parle du travail à distance, les plus concernés ce sont les travailleurs parents (35%) qui cherchent la flexibilité quotidienne et les congés familiaux. Ils se prononsent aussi pour l’élimination des réunions tard dans la soirée.

D’après les recherches menées en 2011 par l’Observatoire de la parentalité, l’Anact et le centre d’analyse stratégique on constate une légère augmentation du taux de salariés en télétravail. Donc, le méssage est entendu surtout par les grandes entreprises privées telles que Microsoft, Oracle, Renault, EDF, Alcatel-Lucent. Pourtant la France est ariérée sur 4% de l’Europe du Nord dans la sphère du travail régulier à domicile. Encore un fait déplorable, les collaborateurs d’Etat ne représentent qu’1% parmi les travailleurs à distance selon G.Tron, secretaire d’Etat à la fonction publique.

D. Bernard, chargé de mission à l’Anact, affirme que l’efficacité des salariés monte de 10% grâce à la conciliation de la vie familiale et professionnelle, à l’autonomie accrue, à m’élimination de la fatigue causée par le transport.

Les études de l’Anact prouvent que les avantages des employeurs sont évidents : la réduction des charges immobilières, la réputation de l’entreprise écologique et sociale sans dépenser un sou.

En concluant l’auteur remarque que la chose qui stimule l’efficacité du travail c’est l’autonomie des travailleurs. En plus l’auteur souligne qu’on peut diminuer les redevances immobilierès et ainsi l’entreprise peut réduire considérablement ses frais.

Le compte-rendu sur le document 1.

Le premier document c’est un article du Point de Valérie Van Oostdatédu 21 août 1993. L’auteur porte sur un nouveau type d’entrepreneurs qui créent leur propre emploi grâce au télétravail.

Ce sont surtout les cadres renvoyés qui organisent des microentreprises et deviennent indépendants du patron. Cette tendence grandit sans arrêt depuis dix ans et de plus en plus des employés licenciés choisissent le travail à domicile.

En plus on choisit le télétravail pour créer son propre emploi dans les conditions du chômage. Ainsi les cadres de gestion profitent de la pause pour trouver un nouvel emploi digne de leurs compétences car ils ont un savoir d’organiser un travail d’une grande entreprise. Ils font ce choix grâce à leurs expérience.

Cependant l’auteur remarque qu’on choisit le travail à distance non seulement à cause du chômage. Ce mode du travail séduit parce qu’il n’exige pour l’équipement un gros carnet d’adresses et la connection pour contacter avec les clients. Alors on peut se procurer des allocations de chomage, un salaire et une retraite à la fois.

L’auteur mentionne les organisations telles que Assedic et l’Apec. Association pour l’emploi dans l’industrie et le commerce garde les droits des autoentrepreneurs tandis que Association pour l'emploi des cadres prévient des risques.

L’auteur souligne que la plupart des gens qui ont perdu leur travail sont satisfaits maintenant de leur mode d’emploi et de leur indépendance. Pourtant certains doutent du succès parce qu’il est rare et pour l’obtenir on a besoin de temps et des liens qui puissent aider à prendre un marché.

Les autoentrepreneurs ont créé leur propre mode d’emploi. Ils ont choisi le travail libéral qui rapporte l’argent et donne de l’indépendence. Pourtant il faut être concient que l’autonomie implique la responsabilité et n’exclue pas les risques.