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Le commerce source d'inégalité.

Une des principales causes d'inégalités dans la répartition des richesses entre pays riches et pays pauvres tient aux conditions injustes du commerce international.
Comment se fait-il que les travailleurs dans les plantations de cannes à sucre en République Dominicaine, travaillant 7 jours par semaine, 365 jours par année et souvent pendant plus de 15 heures par jour, ne réussissent pas à nourrir leur famille ? Ces travailleurs sont des haïtiens qui vivent dans des conditions proches de l'esclavage. Ils seraient environ 500 000 à couper de la canne dans les bateys. Et pourquoi est-ce la même chose que vivent les travailleurs dans les champs de bananes en Amérique Centrale? T'es-tu déjà demandé pourquoi ce sont les multinationales qui font des profits avec le café, alors que ceux et celles qui cultivent les grains de café n'ont pas assez pour se nourrir et pour envoyer leurs enfants à l'école ?
Beaucoup de consommateurs des pays occidentaux sont conscients que les richesses du monde sont réparties de manière très inégale. Les produits sont trop bon marché pour assurer une vie décente aux producteurs des pays en voie de développement. Ces consommateurs aimeraient que la situation change, mais ils ne savent pas comment s'y prendre. Le commerce équitable offre aux entreprises, aux citoyens, aux décideurs et aux consommateurs une méthode concrète et simple d'agir pour améliorer la situation des producteurs du Sud.

Les organisations de commerce équitable s'engagent à :
  • donner aux producteurs un prix juste pour leurs produits ;
  • acheter les produits à des coopératives gérées démocratiquement ;
  • accorder des crédits aux producteurs lorsque nécessaires ?;
  • encourager une agriculture qui mène à l'autonomie des groupes ;
  • encourager des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement ;
  • établir, avec les producteurs, des relations à long terme basées sur le respect mutuel;
  • l'interdiction du travail des enfants ;
  • l'interdiction du travail obligatoire et discriminatoire ;
  • l'existence de conditions de travail saines et sans danger ;
  • la liberté d'association ;
  • le respect du droit de négociation collective ;
et surtout s'assurer :
  • que le nom et lieu des ateliers produisant leurs biens sont bien identifiés ;
  • de donner accès à des inspecteurs indépendants pour vérifier si toutes les conditions sont remplies.

Le premier document est un article Le commerce-source d’inégalité, tiré du site Internet http://www.in-terre-actif.com/22/dossier_le_commerce_equitable. Le document porte sur lepartage injuste des richesses entre les pays riches et ceux du tiers-monde.
L’article traite des condition de vie et du travail des familles en République Dominicaine, au Haїti et en Amérique Centrale qui travaillent sans cesse sur les plantations toute leur vie dans les conditions terribles,neanmoins ils n’ont pas assez pour se nourir,leurs enfants n’ont pas d’accès à l’éducation, leurs droits sont lésés.
Les consommateurs voudraient bien que la situation change,mais ils ne savent pas comment agir. Un vrai exutoire c’est le commerce équitable. Il donne à tout le monde un moyen simple et concret pour résoudre ce problème. Les organisations du commerce honnêtes’engagent aux principes,qui sont vitaux pour les producteurs du Sud.Les plus principaux sont: valeurs démocratiques, prohibition du travail des mineurs, du travail ségrégatif, prix juste pour les produits,accord des crèdits, respect du droit du marchandage collectif,etc. Ce qui est important c’est la reconnaissancce du lieu et de la marque des producteurs et le contrôle facile et permanent des conditions du travail.

Libérer le potentiel de tous.

Près d’un milliard de personnes souffrent de la faim. Parmi eux, beaucoup sont des producteurs et travailleurs des pays du Sud qui font face à la volatilité des prix et au changement climatique.
Nous cherchons constamment à être à la pointe de la réforme du commerce mondial en faveur de la justice, libérer la puissance des producteurs et des travailleurs défavorisés ainsi que des consommateurs qui les soutiennent.Au cours de ces 25 dernières années, le mouvement Fairtrade / Max Havelaar s’est attaché à rendre visible auprès d’un large public la vision des pionniers du commerce équitable. Le label FAIRTRADE / MAX HAVELAAR est devenu le label éthique le plus reconnu dans le monde, il représente plus de 1,2 millions de producteurs et travailleurs et plus de 6,6 milliards de dollars de ventes. Le mois dernier, Fairtrade International a publié de nouveaux chiffres qui révèlent la croissance du nombre de producteurs et travailleurs engagés dans le système (10% d'augmentation), des revenus de leurs ventes (22%) et de la prime de développement versée aux organisations (19%).
De 2013 à 2015, le mouvement Fairtrade / Max Havelaar se rassemble autour d’un même chantier. Ce nouveau chantier vise à renforcer le travail avec les petits producteurs et les travailleurs et à innover pour dynamiser les ventes sur le marché, afin que des milliers d’autres producteurs et travailleurs puissent développer des entreprises rentables, bâtir des communautés prospères, et progresser vers un salaire décent. Le nouveau cadre stratégique est axé sur quatre domaines clés:
Un travail d’envergure mondiale avec les petits producteurs.
Apporter un support aux organisations de petits producteurs Fairtrade pour être des modèles de bonnes pratiques, en montrant comment les petits producteurs peuvent s'engager de manière efficace et rentable dans des activités commerciales.
Conduire un réel changement pour les travailleurs .
Apporter un support accru aux travailleurs afin qu’ils soient en mesure de s’organiser et de négocier un salaire décent et de meilleures conditions de travail. Renforcer le mouvement citoyen et le marché - Travailler avec les citoyens et les entreprises à consolider la part dumarché dans les marchés matures et développer de nouveaux marchés aux Etats-Unis, Inde et Brésil. Accroître l’importance des produits clés (café, coton, cacao, sucre, bananes, fleurs et thé). Innover pour renforcer l’impact en travaillant au-delà du label FAIRTRADE / MAX HAVELAAR.
Renforcer le système mondial Fairtrade.
Travailler comme un réseau mondial solide suivant des projets et des budgets internationaux avec les réseaux de producteurs en tant que copropriétaires du système. Chercher de nouveaux financements pour lancer de nouveaux programmes d’appui aux petits producteurs et aux travailleurs.
Le deuxième document est un article de l’assosiation internationale Fairtraide « Libérer le potentiel de tous » tiré du site Internet www.issuu.com/maxhavelaarfrance/docs/libererle potentieldetous. Le document porte sur la libération du potentiel de petits producteurs, travailleurs et citoyens. Aujourd’hui l’économie mondiale est consacrée à de grands producteurs et entreprises, on les aide, mais les petits producteurs sont défavorisés, on ne les soutient pas, ne les respecte pas. C’est pourquoi depuis 25 années Fairtraide aide très activement nombre de petits travailleurs. Maintenant le but principal de cette organisation consiste dans la libération du potentiel de petites organisations sous la forme du commerce équitable. Pour le faire, il faut les autonomiser, faire tout pour le développement des entreprises rentables, augmenter le salaire. En ce qui concerne les petits producteurs, surtout du tiers-monde, Fairtraide montre, qu’ils jouent le rôle essentiel à l’échange direct. Cette organisatoin diminue le risque de concurrence, lalutte contre le travail des enfants, la pauvreté, l’ameliorationdes condition du travail. En plus, le potentiel des citoyens et des entreprises doit être libre aussi. Bien sûr,Fairtraide ne peut pas exister sans soutient des habitants du monde. C’est un système global avec un but précis, et, vers 2015 « il va travailler avec un modèle financier mondial durable». Son objectif est visé d’obtenir un fort impact pour les petites organisations et avoir un équilibre entre les idées et les actions. Enfin Fairtraide se présente comme le porteur de la valeur de justice, défendeur de la verité dans la notion de copropriété.
Quels sont les problèmes rencontrés et les limites de ce système ?
Malgré ses apparences louables et justes, le commerce équitable rencontre certains problèmes qui limitent un fonctionnement efficace. Le prix payé au producteur n’explique tout d’abord que pour une faible part le prix final des produits, compte tenu des coûts (et des marges), au niveau du transport, de la transformation, du conditionnement et de la distribution. De plus, il ne faut pas attendre trop du commerce équitable car celui-ci ne peut suffire à permettre une réelle sortie du sous-développement. D’autre part, la demande n’est pas assez forte en Europe malgré sa progression : au sein d’une même région, on voit apparaître de toutes petites bulles de prospérité dans un contexte général où la grande pauvreté domine. La capacité du commerce équitable à insuffler un développement, par le biais de l’enrichissement des communautés paysannes est donc limitée. On peut aussi insister sur le fait que le commerce équitable ne constitue qu’un faible pourcentage du commerce total : selon le rapport de Fair Trade, le volume des produits faisant l'objet d'un commerce équitable s'élève à quelques 200 millions d'euros, soit à peine 0,1% du commerce européen avec le Tiers Monde et seulement près de 1% du commerce mondial. L’Afrique et l’Asie du Sud-Est occupent, au reste, encore une place mineure dans ce processus. Certains vont même jusqu’à dire que ce commerce, dit "équitable", est inéquitable. Ils appuient leur raisonnement sur le fait que, pour qu'un échange soit réellement équitable, les conditions de protection sociale et de rémunération des individus qui produisent doivent être identiques à celles des personnes qui consomment, or, ce n’est pas le cas. En outre, bon nombre de difficultés hypothèquent encore un développement optimal du commerce équitable. On peut citer la modification du mode d'organisation sociale des producteurs (traditions de "clientélisme", pratiques mafieuses, détournement des circuits commerciaux…). Ensuite, on observe l’institution, dans certains cas, de taxes additionnelles dans les États producteurs. Dans certaines surfaces de distribution, la signalisation des produits issus du commerce équitable est absente, ce qui ne permet donc pas de les démarquer des autres produits. Il n’existe également pas de structure "institutionnelle", habilitée à encadrer le système du commerce équitable, qui repose exclusivement sur une base associative. Finalement, le surcoût du produit est au final intégralement reporté sur le consommateur. Or, cette difficulté pourrait être contournée par la mise en place d’un système de déduction fiscale pour achat équitable, sur le mode de déduction d’impôts existant pour les dons à des associations caritatives. Ce dispositif présenterait le double avantage d’un coût quasi nul pour les finances publiqueset d’un affichage politique et symbolique fort du gouvernement français en faveur du commerce équitable.
Le troisième document est un article qui s’appelle «Quels sont les problèmes rencontrés et les limites dusysthème de commerce équitable», tiré du site Internet http://schmid.free.fr./commerceequitable/commerce.htm#1c.
Le document porte sur les inconveniens du commerce équitable. Premièrement,l’auteur souligne,que le prix final,payé au producteur, dépend parfois des sirconstances de la logistique et de la resource humaine. Deuxièmement,la demande dans les pays d’Europe est faible, les régions défavorisées provoquent la parution des petits centres commerciaux.Puis,la capacité du commerce équitable est limité,car on peut insister sur le fait qu’elle n’est pas encore entrée dans la pratique mondiale de tous les jours. Ce phenomène n’a pas encore pris racines en Afrique,en Asie du Sud-Est et dans les pays du Tiers-monde (seulement 1% du commerce mondial). En plus,il y a les gens,qui pensent que cet espèce du commerce est,au contraire,injuste, parce que les producteurs et les consommateurs ont la rénumeration différente,on a les taxes additionnelles.Il n’y a pas de structure d'Etat en France,qui pourrait contribuer au développement du systhème de commerce équitable.Le fardeau retombe sur le consommateur.C’est finalement le consommateur qui paye le labelle du commerce equitable, cela veut dire qu’il a des dépences superflux. Le systhème de déduction fiscale pourrait favoriser le développement des associations caritatives.Il n'existe pas de charge sur les finances publiques.

(Le quatrième document sert d’une bonne illustration aupremier.)
La caricature du célèbre peintre Plantu revèle l’inégalité entre le revenu et les droits du pauvre travailleur de plantation du tiers-monde et ceux d’un riche employeur.
L’auteur oppose le physique de deux personnes principales:travailleur, chétif et humilié,s’est dressé pieds nus devant un richardau costume dernier cri d’affaires et lunettes de soleil.Сe dernier impose sa volontéau pauvre paysan. Il affirme que le prix pour le blé sera le même pour les deux commersants mais il triche manifestement.
L’unique bien de l’agriculteur c’est son lot du terrain qu’il tient entre ses mains.Il la cultive soigneusement et c’est un travail dur car il n’y a rien au alentours sauf un désert aride. C’est évident que le producteur est à la merci du commersant. Il ne riposte pas, il est effrayé.Le commerce dans les états du Sud est la source de l’inégalité tel est le message du dessin de Plantu.